Andreas J. Hargreaves || Beautiful nightmare

Nom:: Hargreaves.
Prénoms:: Andreas Julius.
Age:: 36ans.
Nationalité:: Bien qu'il soit né en Italie, il est Anglais.
Statut:: Célibataire.
Emplois::
Pureté du Sang:: Pur.
Rang:: Royal.
Baguette:: Bois de camphrier, crin de Sombrale, trente-cinq centimètres.
Groupe:: We Wanna Be a King.
Caractère::

Aurais-je aimé vous dire que je suis un type bien? Certainement pas. Auriez-vous aimé l'entendre? Assurément. Seulement, bien rapidement, peut être trop rapidement, vous vous seriez rendu compte que je n'étais qu'un salaud parmi tant d'autre, un de ces putains de royalistes qui vous a volé votre liberté et qui ne s'en cache pas. Qui plus est, en fouinant un peu, vous auriez appris que j'étais le fils aîné du roi, et que ce simple titre purement honorifique me permettaient d'être un parfait connard, certes, mais en toute liberté. Je suis au courant, je le lis dans vos regards, je vois sur vos sourires de façade simplement destinés à sauver vos existences pitoyables, que vous me haïssez ; mais si je devais vous parler sincèrement je vous dirais bonnement que ça n'est pas mon problème. Vos sentiments, vos états-d'âmes, le fait que votre famille crève de faim sous un pont parce que votre mari à perdu son boulot au ministère de la magie, tout ce fatras de mauvais goûts, je n'en n'ai cure.
Peut être penserez-vous que je suis le genre de type, sans cœur, qui regarde de loin la scène un sourire cruel sur les lèvres. Vous ne seriez pas très loin de la réalité, le sourire en moins, la joie absente. Je ne prends pas de plaisir à faire souffrir qui que ce soit, je suis juste détaché des choses, me disant clairement que ce n'est là qu'un travail et qu'il faut oublier. Oublier les cries de douleurs, les suppliques affligeantes, et la gifle de cette femme dont le cœur est déchiré  pour mieux porter le masque du bourreau. Car je ne suis ni plus ni moins qu'un traqueur, de ceux qui sans relâche surveillent, veillent, et punissent jusqu'à ce que leur main soit couvertes de sang ; jusqu'à ce que plus rien autour d'eux n'ai une autre couleur que le sang.
Sans cœur. Sans cœur ! Répéterez vous à l'unisson, et moi je me targuerais d'en avoir un ; peut être gelé, peut être de pierre, incapable de se réchauffer si ce n'est pour l'illusion d'une famille qui se veut unie sous une même bannière. Les faux semblants, les coups d'état comme les coups d'éclats, tout n'est qu'une illusion qu'il est bon de maintenir à jamais. Alors on sourie, et je me permets de rire face à ma propre médisance quand les sombres cloportes affamés s'approchent et supplient un peu de bonne grâce. Je me gausse dans le peu de pitié qui m'étreint, et c'est dans l'infamie que je jette ce monde dont je ne fais pas parti. Sans cœur, sans haine et sans reproche ; je m'éloigne toujours me faisant objet d'un ordre, devenant le glaive pourfendeur.